Atelier de 2020
Ensemble, des citoyens présents à l’assemblée de 2020 ont choisi de réfléchir à la thématique du transport actif afin de voir ce qu’il était possible de faire.
Les Enjeux
Qu’est-ce qui fonctionne bien en lien avec ce sujet?
Qu’est-ce qui fonctionne moins bien?
- Manque d’acceptabilité sociale lorsque les décisions sont imposées.
- Manque d’information sur le transport actif.
- Absence de communication et de dialogue entre les différents acteurs, les rapports ne sont pas harmonieux (ex: antagonisme croissant entre les «pour» et les «contre»).
- Villes pensées pour les déplacements en voiture et cela même dans les quartiers très denses et centraux qui ne sont pas adaptés à la circulation de gros véhicules.
- Étalement urbain: une partie importante de la circulation automobile en ville provient de ceux qui habitent loin de leur lieu de travail.
- Manque d’infrastructure et d’aménagement (covoiturage, pistes cyclables, stationnements en périphérie), encourageant l’intermodalité pour permettre aux usagers d’utiliser de manière facile et sécuritaire un cocktail de transports actifs pour leur trajet (marche, métro, covoiturage, bixi).
- Manque de sécurité pour les piétons et les cyclistes.
- Mauvaise intégration des différents réseaux de transport entre Montréal et les banlieues (STM, RTL, STL).
- Difficulté à comprendre la facon d’utiliser les transports actifs pour ceux qui ne sont pas habitués à les utiliser (ex: nouveaux arrivants).
- Frais des transports en commun, frais des stationnements.
- Manque d’investissement en faveur du transport actif.
- Absence de points d’eau et de toilettes publiques.
Nos rêves
Comment rêve-t-on que ce soit ?
- Avoir un cocktail de transport actif tellement développé et efficace qu’on pourra se déplacer uniquement de cette manière en ville, qu’on vive ici, qu’on y travaille ou qu’on soit seulement de passage (les super-blocs de Barcelone sont très inspirants par exemple).
- Transport en commun gratuit – pour les résidents seulement ou pour tout le monde?
- Les transports actifs doivent être un droit et non un luxe.
- Plus de rues piétonnes vertes qui incluent aussi les déplacements à vélo.
- Avoir un plan à long terme et holistique qui jumelle tous les types de transport actif, et adapter les outils au contexte : «the right tool for the right environment».
- Réduire le nombre de voitures.
- Penser le transport en fonction des résidents et non pas des touristes et des non-résidents.
- S’assurer d’avoir des logements sociaux à proximité des stations de métro et des infrastructures et aménagements de transport actif afin d’atténuer la gentrification d’un quartier.
Des solutions
Qu’est-ce que ça prend?
Quelles sont les prochaines étapes?
- Mieux concerter les différents acteurs dans les décisions (résidents, commerçants,…).
- Créer des centres de redistribution pour permettre des livraisons locales dans des véhicules de petite taille (camionnettes, vélos-cargos,…).
- Repenser les circuits de distribution.
- Mieux sensibiliser les usagers de la route de la présence d’aménagement de transport actif (ex: pictogrammes).
- Intégrer le transport actif dans la Charte montréalaise des droits et responsabilités.
- Relocaliser les emplois à proximité des résidences (ex: télétravail).
- Développer des infrastructures adaptées et sécuritaires, accessibles à tous. Ex: pistes cyclables à sens unique sur chaque bord de la route, et une séparation physique avec la route.
- contrôle du transport en commun par les citoyens.
- Encourager le covoiturage en ville (ex: frais à un comptoir de payage aux conducteurs-solo).
- Développer davantage le micro-transit (via des coopératives de transport?) dans les municipalités, notamment en banlieue (micro-transit = navette sur demande pour les résidents pour leur assurer le «premier et dernier kilomètre», c’est-à-dire le trajet entre la maison et l’arrêt de bus/métro et/ou celui entre l’arrêt final et le bureau.
- Prévoir un système de passe utilisable sur tout le réseau.
- Mieux sensibiliser des effets positifs sur la santé du transport actif (marche, cyclisme)
- Bannir les publicités de véhicules.
- Subventionner (ou réduction d’impôt) pour l’achat d’un vélo ou autre type de transport actif (ex : prime aux citoyens qui renoncent à leur voiture).
Actions concrètes
Former une comité citoyen « transport actif du Plateau » soutenu par la Table de quartier ou la CDC Action Solidarité Grand Plateau.
Objectif : définir et entreprendre des actions concrètes.
Ex : montrer l’appui citoyen à la fermeture de grandes artères (lettre d’appui, etc.), proposer des pétitions (ex : subvention pour l’achat d’un vélo, prime pour ceux qui renoncent à leur voiture, bannir les publicités des véhicules), actions citoyennes de sensibilisation (ex : cyclistes se promenant avec une structure en bois pour illustrer l’espace occupé par un véhicule),…
La suite…
Vous aimeriez faire partie de ce comité? N’hésitez pas à nous écrire.
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